1. Actualités
  2. Finance
26 décembre 2025 | 18:34 CET

Apsys refinance Neyrpic à hauteur de 160,4 M€

Cette opération présente une maturité ferme de 7 ans
article image
La devanture de Neyrpic, à Saint-Martin-d’Hères (Zoé Guenne/CoStar)

Un an après son ouverture, Apsys a refinancé Neyrpic, son actif phare à Saint-Martin-d’Hères. Cette opération, d'un montant de 160,4 M€, avec une maturité ferme de 7 ans, est conclue auprès d’un prêteur « historique » engagé depuis le début de ce projet de reconversion de cette ancienne friche industrielle ; un prêteur dont l’identité n’a pas été dévoilée.

Selon le groupe familial présidé par Maurice Bansay, qui a fait de la régénération un moteur de croissance, ce refinancement permettra notamment de « sécuriser la phase d’exploitation » et d’accompagner « l’extension du site avec la construction du bâtiment qui accueillera un cinéma de six salles et trois moyennes surfaces commerciales ». En 2025, Neyrpic a attiré 5 millions de visiteurs en 2025.

Cette opération porte à plus de 400 M€ le montant total des financements clés signés par Apsys en 2025, « un record historique depuis sa création », indique le groupe sur ses réseaux sociaux.

En lieu et place d’une friche industrielle située à proximité immédiate du domaine universitaire de Grenoble, Neyrpic se révèle comme un nouveau centre-ville pour Saint-Martin-d’Hères. Fruit d’un appel à projets remporté par Apsys en 2007, l’opération de requalification a engagé un investissement de 250 M€ et se déploie sur 42 600 m² de surface de plancher, et bientôt 50 000 m² lorsqu’un cinéma ouvrira ses portes au terme d’une seconde phase, comme indiqué par Business Immo dans un dossier dédié. Le site propose 80 boutiques, 20 restaurants et cafés, 10 000 m2 de loisirs, ainsi que deux rooftops.

Signée par le cabinet Maison Édouard François, l’architecture de Neyrpic se veut à la fois créative et respectueuse du patrimoine industriel historique du site, reprenant par exemple l’écriture des « sheds », selon ses porteurs. Pour autant, elle a cherché à répondre aux enjeux du mieux-vivre en ville, d’abord en aménageant 13 500 m² d’espaces publics extérieurs, notamment une esplanade extérieure de 8 000 m² baptisée le « Corso » et 2 800 m² de façades végétalisées. Également en intégrant les exigences de transition environnementale via l’installation d’une ferme photovoltaïque en autoconsommation de 10 000 m².